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Si l'Acte I s'était concentré sur des demandes faites aux institutions politiques en place, l'Acte II se démarque par la prise de distance du mouvement quant à ces institutions. Ce tournant est motivé par l'inefficacité de la première méthode d'action du point de vue des résultats tangibles. Ainsi, l'annonce de l'organisation d'une grève générale le 15 mai 2020 constitue une mesure radicale dans le contexte de la Suisse, qui a depuis longtemps été baignée dans l'idée de la "paix du travail". Le mouvement, au niveau vaudois, a également annoncé son soutien à la diversité des modes d'action.
La problématique climatique et écologique n'ayant pas de conséquences directes et ressenties, dans le présent, sur une majorité des travailleur·euse·x·s suisses, l'appel à cette classe dans le cadre de la grève du 15 mai est un défi. C'est pourquoi la Grève du Climat a créé un groupe de travail [[Workers for Future | GT Workers for Future]], dont les objectifs sont d'aller au contact de ces personnes et de trouver des revendications propres à chaque lieu de travail dans l'optique de la justice écologique et sociale. Des liens avec le monde agricole sont notamment envisagés, en particulier par exemple avec le monde de la viticulture, qui s'insurge contre l'injustice du marché du vin en suisse<ref>[https://www.laliberte.ch/videos/les-vignerons-des-raisins-de-la-colere-manifestent-a-berne-544708 Les vignerons des "raisins de la colère" manifestent à Berne], La Liberté, consulté le 2 décembre 2019</ref>.
